L'ONU plaide pour l'éradication des formes contemporaines d'esclavage

2 décembre 2013 – De hauts fonctionnaires des Nations Unies ont marqué lundi la Journée internationale pour l'abolition de l'esclavage par des appels à éradiquer les formes contemporaines de cette pratique haineuse.
« Nous devons impérativement nous employer à mettre un terme à l'esclavage moderne et à la servitude qui frappent les groupes les plus pauvres et les plus marginalisés – notamment les migrants, les femmes, les groupes ethniques stigmatisés, les minorités et les autochtones », déclare le Secrétaire général Ban Ki-moon dans le message qu'il a adressé à l'occasion de cette Journée, observée chaque année le 2 décembre.
La Journée internationale pour l'abolition de l'esclavage commémore l'adoption, en 1949 par l'Assemblée générale, de la Convention pour la répression et l'abolition de la traite des êtres humains et de l'exploitation de la prostitution d'autrui. Son objectif : mettre fin aux formes contemporaines prises par l'esclavage, qu'il s'agisse de la servitude pour dettes, servage, du travail forcé, du travail et de la vente des enfants, du trafic de personnes et d'organes humains, de l'esclavage sexuel, de l'utilisation d'enfants soldats, du mariage forcé et du proxénétisme.
A l'heure actuelle, 21 millions de femmes, d'hommes et d'enfants dans le monde sont victimes de ce type de pratiques, selon l'Organisation internationale du travail (OIT), qui s'est associé les services d'artistes, d'athlètes et d'avocats de premier plan dans le cadre de sa campagneMettre fin à l'esclavage maintenant.
Des progrès considérables ont été accomplis dans l'année écoulée, note le Secrétaire général, qui fait état du renforcement de la législation par plusieurs pays et d'une meilleure coordination internationale. En outre, les entreprises sont de plus en plus nombreuses à s'assurer que leurs activités ne créent ou ne favorisent pas des formes contemporaines d'esclavage sur les lieux de travail et dans leurs filières d'approvisionnement.
« Je soutiens résolument ces initiatives et demande à tous les États Membres de ratifier la Convention supplémentaire relative à l'abolition de l'esclavage, de se doter d'une législation interne solide et efficace et de la faire mieux appliquer sur le terrain. La participation des partenaires du secteur privé à cette entreprise est primordiale. »
Le Secrétaire général a également lancé un appel à soutenir le Fonds de contributions volontaires des Nations Unies pour la lutte contre les formes contemporaines d'esclavage, créé il y a plus de 20 ans pour aider à rétablir les droits de l'homme et la dignité de dizaines de milliers d'individus.
De son côté, le Président de l'Assemblée générale, John Ashe, a déclaré que la Journée rappelle opportunément à toutes les personnes que, comme son précédent historique, l'esclavage moderne constitue une violation flagrante des droits humains fondamentaux. « La majorité des victimes sont les personnes les plus vulnérables et marginalisés de la société ».
«Chaque année, des centaines de milliers d'hommes, de femmes et d'enfants sont enlevés et vendus de part et d'autre des frontières internationales. La traite est une question de préoccupation mondiale et touche presque tous les pays », s'est ému M. Ashe.
« Cette activité inhumaine continue de prospérer grâce à de vastes disparités économiques entre les nations, l'augmentation des flux de travailleurs et de marchandises et l'emprise des réseaux de criminalité transnationale organisée. »
Le Président a donc appelé les États membres à éradiquer l'esclavage sous toutes ses formes, à appuyer les initiatives qui favorisent l'inclusion sociale et à mettre fin à toutes les formes de discrimination. « Nous devons promouvoir et protéger les droits des personnes les plus vulnérables dans nos sociétés et aider à restaurer la dignité des victimes de l'esclavage. »

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