Le HCDH appelle le Soudan du Sud à un moratoire sur la peine de mort suite à quatre exécutions

Le Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme (HCDH) a exhorté vendredi les autorités du Soudan du Sud à mettre fin aux exécutions, en soulignant que le système de justice pénale dans le pays, qui est encore en chantier, risque de ne pas avoir assuré des procès équitable pour les plus de 200 personnes condamnées à mort.
« Nous sommes particulièrement préoccupés par l'accès limité aux avocats pendant les procès, y compris pour ceux qui ont été condamnées à mort », a déclaré la porte-parole du HCDH, Cécile Pouilly, lors d'une conférence de presse donnée à Genève.
Le HCDH a également rappelé que les services de police et des procureurs ne sont pas disponibles sur l'ensemble du territoire national, et même lorsque ceux-ci sont disponibles, ils ne disposent pas les moyens nécessaires pour mener des enquêtes. Des zones d'incertitude dans les procédures légales empêchent aussi parfois le droit à faire appel d'un jugement.
« Dans ces circonstances, les standards requis par le droit international ne sont pas respectées et l'usage de la peine de mort n'est donc pas justifié », a affirmé Mme Pouilly.
L'appel du HCDH intervient suite à des informations qui ont fait état d'au moins quatre exécutions au Soudan du Sud depuis le début du mois. Deux hommes jugés coupables de meurtres ont été pendus à Juba le 12 novembre et autres ont subi le même sort à Wau le 18 novembre.

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