A mesure que la population mondiale vieillit, les sociétés doivent s'adapter, selon l'OMS
A mesure que la population mondiale vieillit, les sociétés doivent s'adapter, selon l'OMS
30 septembre 2015 – Le nombre de personnes de plus de 60 ans devrait doubler d'ici à 2050, indique un nouveau rapport de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), rendu public mercredi, une évolution qui exigera des changements sociétaux radicaux à l'avenir.
« Aujourd'hui, la plupart des gens vivent plus longtemps, même dans les pays les plus pauvres », a déclaré la Directrice générale de l'OMS, Dr Margaret Chan, dans un communiqué de presse dévoilant les conclusions du rapport, dont la sortie coïncide avec la Journée mondiale des personnes âgées, le 1er octobre.
« Mais cela ne suffit pas. Nous devons faire en sorte que les gens vivent non seulement plus longtemps mais aussi en bonne santé et que leur vie ait du sens et soit digne. Si nous y parvenons, ce sera bon non seulement pour les personnes âgées mais aussi pour l'ensemble de la société », a-t-elle ajouté.
Le rapport révèle en effet que, contrairement à l'opinion admise, très peu de données démontrent que les personnes vieillissent aujourd'hui en meilleure santé que celles des générations précédentes à leur âge.
« Malheureusement, la vieillesse n'est pas une deuxième jeunesse », a déclaré le Directeur du Département Vieillissement de qualité de vie de l'OMS, Dr John Beard. « Mais elle pourrait l'être. Et elle devrait l'être », a-t-il ajouté, précisant que, si certaines personnes âgées vivent plus longtemps et en meilleure santé, elles appartiennent souvent à des couches sociales favorisées.
« Les personnes âgées de milieux défavorisés vivant dans des pays pauvres, qui ont le moins de perspectives et le moins de ressources, sont également celles qui seront probablement en plus mauvaise santé et qui auront les besoins les plus grands », a affirmé Dr Beard.
Le rapport souligne ainsi que les pouvoirs publics doivent mettre en œuvre des politiques qui permettent aux personnes âgées de continuer à jouer un rôle actif dans la société tout en évitant d'aggraver les inégalités souvent à l'origine des problèmes de santé à un âge avancé.
Le rapport rejette par ailleurs le stéréotype selon lequel les personnes âgées sont fragiles et dépendantes et affirme que les nombreuses contributions des personnes âgées sont souvent ignorées. A l'inverse, il affirme que les contraintes que le vieillissement de la population fera peser sur la société sont souvent exagérées.
Le rapport montre en effet que si certaines personnes âgées auront besoin de soins et de soutien, les populations âgées sont très hétérogènes et contribuent à la vie des familles, des communautés et de la société en général. L'étude cite notamment des travaux de recherche suggérant que ces contributions l'emportent largement sur les investissements devant être consentis pour assurer les services de santé, les soins au long cours et la sécurité sociale dont les populations âgées ont besoin.
Ces investissements seront tout particulièrement importants pour les femmes, précise le rapport, car elles représentent la majorité des personnes âgées et ce sont elles qui s'occupent en général des membres de la famille qui ne peuvent plus se prendre en charge.
Pour faire face à ces évolutions, le rapport mentionne trois domaines dans lesquels la société devra revoir radicalement sa manière de considérer le vieillissement et les personnes âgées : l'aménagement du cadre de vie pour l'adapter davantage aux personnes âgées ; l'adaptation des systèmes de santé aux besoins des personnes âgées ; l'établissement par les pouvoirs publics de systèmes de soins au long cours afin de veiller à ce que les personnes âgées vivent leurs dernières années dans la dignité.
Même des stratégies simples, telles qu'un soutien sur Internet pour les familles, comme c'est le cas actuellement aux Pays-Bas, ou un soutien aux associations de personnes âgées, comme au Viet Nam, peuvent s'avérer très prometteuses, indique le rapport.
30 septembre 2015 – Le nombre de personnes de plus de 60 ans devrait doubler d'ici à 2050, indique un nouveau rapport de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), rendu public mercredi, une évolution qui exigera des changements sociétaux radicaux à l'avenir.
« Aujourd'hui, la plupart des gens vivent plus longtemps, même dans les pays les plus pauvres », a déclaré la Directrice générale de l'OMS, Dr Margaret Chan, dans un communiqué de presse dévoilant les conclusions du rapport, dont la sortie coïncide avec la Journée mondiale des personnes âgées, le 1er octobre.
« Mais cela ne suffit pas. Nous devons faire en sorte que les gens vivent non seulement plus longtemps mais aussi en bonne santé et que leur vie ait du sens et soit digne. Si nous y parvenons, ce sera bon non seulement pour les personnes âgées mais aussi pour l'ensemble de la société », a-t-elle ajouté.
Le rapport révèle en effet que, contrairement à l'opinion admise, très peu de données démontrent que les personnes vieillissent aujourd'hui en meilleure santé que celles des générations précédentes à leur âge.
« Malheureusement, la vieillesse n'est pas une deuxième jeunesse », a déclaré le Directeur du Département Vieillissement de qualité de vie de l'OMS, Dr John Beard. « Mais elle pourrait l'être. Et elle devrait l'être », a-t-il ajouté, précisant que, si certaines personnes âgées vivent plus longtemps et en meilleure santé, elles appartiennent souvent à des couches sociales favorisées.
« Les personnes âgées de milieux défavorisés vivant dans des pays pauvres, qui ont le moins de perspectives et le moins de ressources, sont également celles qui seront probablement en plus mauvaise santé et qui auront les besoins les plus grands », a affirmé Dr Beard.
Le rapport souligne ainsi que les pouvoirs publics doivent mettre en œuvre des politiques qui permettent aux personnes âgées de continuer à jouer un rôle actif dans la société tout en évitant d'aggraver les inégalités souvent à l'origine des problèmes de santé à un âge avancé.
Le rapport rejette par ailleurs le stéréotype selon lequel les personnes âgées sont fragiles et dépendantes et affirme que les nombreuses contributions des personnes âgées sont souvent ignorées. A l'inverse, il affirme que les contraintes que le vieillissement de la population fera peser sur la société sont souvent exagérées.
Le rapport montre en effet que si certaines personnes âgées auront besoin de soins et de soutien, les populations âgées sont très hétérogènes et contribuent à la vie des familles, des communautés et de la société en général. L'étude cite notamment des travaux de recherche suggérant que ces contributions l'emportent largement sur les investissements devant être consentis pour assurer les services de santé, les soins au long cours et la sécurité sociale dont les populations âgées ont besoin.
Ces investissements seront tout particulièrement importants pour les femmes, précise le rapport, car elles représentent la majorité des personnes âgées et ce sont elles qui s'occupent en général des membres de la famille qui ne peuvent plus se prendre en charge.
Pour faire face à ces évolutions, le rapport mentionne trois domaines dans lesquels la société devra revoir radicalement sa manière de considérer le vieillissement et les personnes âgées : l'aménagement du cadre de vie pour l'adapter davantage aux personnes âgées ; l'adaptation des systèmes de santé aux besoins des personnes âgées ; l'établissement par les pouvoirs publics de systèmes de soins au long cours afin de veiller à ce que les personnes âgées vivent leurs dernières années dans la dignité.
Même des stratégies simples, telles qu'un soutien sur Internet pour les familles, comme c'est le cas actuellement aux Pays-Bas, ou un soutien aux associations de personnes âgées, comme au Viet Nam, peuvent s'avérer très prometteuses, indique le rapport.
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