Crise des réfugiés : l'ONU insiste sur le respect du principe de non-refoulement et de la dignité humaine
Crise des réfugiés : l'ONU insiste sur le respect du principe de non-refoulement et de la dignité humaine
30 septembre 2015 – Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a appelé mercredi les Etats membres à respecter un certain nombre de principes généraux dans la réponse qu'ils apportent à la crise des réfugiés actuelle, y compris le respect du principe de non-refoulement et de la dignité humaine.
« Nous sommes confrontés à la plus grande crise migratoire et de réfugiés depuis la Seconde Guerre mondiale », a déclaré M. Ban lors d'une réunion de haut niveau organisée au siège de l'ONU à New York, en marge du débat général de la 70ème Assemblée générale de l'Organisation.
« Au cours de la dernière année, plus de 60 millions de personnes ont été forcées de quitter leurs maisons », a poursuivi M. Ban, soulignant que les conditions de vie désespérées auxquelles elles font face dans leur pays les poussent à quitter leur domicile.
« La crise en Syrie est une illustration tragique et dramatique de ce phénomène », a-t-il déclaré, en référence aux millions de Syriens ayant fui le conflit vers les Etats voisin ou, plus récemment, en direction de l'Europe.
Le Secrétaire général a regretté que « les distorsions et préjugés » viennent trop souvent perturber le débat public sur les migrants et les réfugiés.
« L'avenir n'appartient pas ceux qui cherchent à construire des murs ou à exploiter les peurs », a déclaré M. Ban, ajoutant que les Etats membres ont la responsabilité de définir une voie claire pour traiter du phénomène, guidée par le droit des réfugiés, les droits de l'homme et le droit international humanitaire.
« Ces derniers mois, nous avons été les témoins de régions divisées dans leurs approches politiques et incapables de trouver des solutions communes », a ajouté le chef de l'ONU, se référant notamment aux difficultés éprouvées par les pays européens à s'entendre sur la réponse à apporter à la crise actuelle.
Selon le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), plus de 442.000 réfugiés et migrants ont atteint les côtes européennes par la mer Méditerranée depuis janvier 2015, dont plus de 2.900 sont morts durant la traversée. La Grèce est l'Italie sont les deux principaux pays d'arrivée de ces réfugiés venus pour la plupart de Syrie, d'Iraq, d'Afghanistan et d'Erythrée.
« Bien sûr, la meilleure solution pour les réfugiés est de rentrer volontairement chez aux, dans des conditions dignes et sûres », a affirmé le Secrétaire général, insistant sur la nécessité pour la communauté internationale d'intensifier ses efforts pour prévenir et arrêter les guerres et les persécutions.
« Mais nous savons que les conflits ne vont pas disparaître du jour au lendemain », a-t-il cependant reconnu, ajoutant que, dans ces conditions, les gens vont continuer à rechercher de meilleures opportunités ailleurs.
A ce titre, M. Ban a défini un ensemble de principes directeurs, qui devraient guider selon lui la réponse des Etats membres.
« Tout d'abord, la protection de la vie humaine doit guider tous nos efforts, qu'il s'agisse de la mise en œuvre de politiques d'asile adaptées ou de mécanismes de recherche et de sauvetage robustes », a-t-il dit.
Les réfugiés ont également le droit de demander l'asile en toute sécurité, a poursuivi le chef de l'ONU, insistant sur le respect du principe de non-refoulement et de la dignité des demandeurs d'asile.
Le Secrétaire général a par ailleurs appelé à renforcer les structures d'accueil et d'enregistrement des demandes d'asile, augmenter le nombre de places disponible pour la réinstallation de réfugiés et les répartir équitablement réparties entre Etats.
« Nous devons créer davantage de voies légales et sûres pour les réfugiés et la migration professionnelle à tous les niveaux de compétences », a-t-il ajouté, tout en exhortant les pays à éradiquer les réseaux criminels de trafiquants et de passeurs.
« Les tragédies d'une telle proportion sont parfois résumées en une seule image », a déclaré M. Ban, en référence au choc provoqué par la diffusion dans la presse mondiale de la photographie du corps retrouvé sans vie sur une plage turque d'Aylan Kurdi, un enfant syrien de trois ans qui fuyait la guerre avec sa famille.
« Assurons-nous que la mort déchirante d'Aylan Kurdi et de tant d'autres enfants anonymes nous oblige à aller de l'avant ensemble et à entrevoir les avantages à long terme de l'intégration des réfugiés et des migrants », a conclu le chef de l'ONU.
30 septembre 2015 – Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a appelé mercredi les Etats membres à respecter un certain nombre de principes généraux dans la réponse qu'ils apportent à la crise des réfugiés actuelle, y compris le respect du principe de non-refoulement et de la dignité humaine.
« Nous sommes confrontés à la plus grande crise migratoire et de réfugiés depuis la Seconde Guerre mondiale », a déclaré M. Ban lors d'une réunion de haut niveau organisée au siège de l'ONU à New York, en marge du débat général de la 70ème Assemblée générale de l'Organisation.
« Au cours de la dernière année, plus de 60 millions de personnes ont été forcées de quitter leurs maisons », a poursuivi M. Ban, soulignant que les conditions de vie désespérées auxquelles elles font face dans leur pays les poussent à quitter leur domicile.
« La crise en Syrie est une illustration tragique et dramatique de ce phénomène », a-t-il déclaré, en référence aux millions de Syriens ayant fui le conflit vers les Etats voisin ou, plus récemment, en direction de l'Europe.
Le Secrétaire général a regretté que « les distorsions et préjugés » viennent trop souvent perturber le débat public sur les migrants et les réfugiés.
« L'avenir n'appartient pas ceux qui cherchent à construire des murs ou à exploiter les peurs », a déclaré M. Ban, ajoutant que les Etats membres ont la responsabilité de définir une voie claire pour traiter du phénomène, guidée par le droit des réfugiés, les droits de l'homme et le droit international humanitaire.
« Ces derniers mois, nous avons été les témoins de régions divisées dans leurs approches politiques et incapables de trouver des solutions communes », a ajouté le chef de l'ONU, se référant notamment aux difficultés éprouvées par les pays européens à s'entendre sur la réponse à apporter à la crise actuelle.
Selon le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), plus de 442.000 réfugiés et migrants ont atteint les côtes européennes par la mer Méditerranée depuis janvier 2015, dont plus de 2.900 sont morts durant la traversée. La Grèce est l'Italie sont les deux principaux pays d'arrivée de ces réfugiés venus pour la plupart de Syrie, d'Iraq, d'Afghanistan et d'Erythrée.
« Bien sûr, la meilleure solution pour les réfugiés est de rentrer volontairement chez aux, dans des conditions dignes et sûres », a affirmé le Secrétaire général, insistant sur la nécessité pour la communauté internationale d'intensifier ses efforts pour prévenir et arrêter les guerres et les persécutions.
« Mais nous savons que les conflits ne vont pas disparaître du jour au lendemain », a-t-il cependant reconnu, ajoutant que, dans ces conditions, les gens vont continuer à rechercher de meilleures opportunités ailleurs.
A ce titre, M. Ban a défini un ensemble de principes directeurs, qui devraient guider selon lui la réponse des Etats membres.
« Tout d'abord, la protection de la vie humaine doit guider tous nos efforts, qu'il s'agisse de la mise en œuvre de politiques d'asile adaptées ou de mécanismes de recherche et de sauvetage robustes », a-t-il dit.
Les réfugiés ont également le droit de demander l'asile en toute sécurité, a poursuivi le chef de l'ONU, insistant sur le respect du principe de non-refoulement et de la dignité des demandeurs d'asile.
Le Secrétaire général a par ailleurs appelé à renforcer les structures d'accueil et d'enregistrement des demandes d'asile, augmenter le nombre de places disponible pour la réinstallation de réfugiés et les répartir équitablement réparties entre Etats.
« Nous devons créer davantage de voies légales et sûres pour les réfugiés et la migration professionnelle à tous les niveaux de compétences », a-t-il ajouté, tout en exhortant les pays à éradiquer les réseaux criminels de trafiquants et de passeurs.
« Les tragédies d'une telle proportion sont parfois résumées en une seule image », a déclaré M. Ban, en référence au choc provoqué par la diffusion dans la presse mondiale de la photographie du corps retrouvé sans vie sur une plage turque d'Aylan Kurdi, un enfant syrien de trois ans qui fuyait la guerre avec sa famille.
« Assurons-nous que la mort déchirante d'Aylan Kurdi et de tant d'autres enfants anonymes nous oblige à aller de l'avant ensemble et à entrevoir les avantages à long terme de l'intégration des réfugiés et des migrants », a conclu le chef de l'ONU.
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