COP21 : de nouvelles initiatives et des millions promis dans le but de construire un avenir durable
COP21 : de nouvelles initiatives et des millions promis dans le but de construire un avenir durable
30 novembre 2015 – A l'ouverture lundi à Paris de la Conférence des Nations Unies sur le climat (COP21), des dizaines d'annonces ont été faites par des gouvernements et des dirigeants des secteurs public et privé, visant à combattre les changements climatiques et construire un avenir durable.
Une nouvelle initiative pour renforcer la résilience face aux changements climatiques dans les pays les plus vulnérables a ainsi été présentée par le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, et 13 agences onusiennes.
« Trois catastrophes humanitaires sur quatre sont maintenant liées au climat », a déclaré M. Ban aux délégués lors d'une réunion de haut niveau sur la résilience face au climat organisée dans le cadre de la COP21.
« Les pertes économiques ont augmenté de plus de 50% au cours de la décennie écoulée. Les écosystèmes, ainsi que les approvisionnements en eau et en nourriture, sont de plus en plus sous pression. Les plus touchés sont les pauvres et les personnes vulnérables – notamment les petits agriculteurs, les communautés de pêcheurs et les peuples autochtones », a souligné le chef de l'ONU.
Selon l'ONU, la nouvelle initiative—appelée Prévoir, Amortir, Remodeler (Anticipate, Absorb, Reshape)—renforcera les capacités des pays à prévoir les dangers, amortir les chocs et remodeler le développement afin de réduire les risques liés au climat.
Elle est censée aider à faire face aux besoins de près de 634 millions de personnes, soit un dixième de la population mondiale, qui vivent dans des zones côtières à risques situées quelques mètres au-dessus du niveau de la mer, ainsi que de celles qui vivent dans des zones exposées aux risques de sécheresse ou d'inondations. Le monde subit actuellement les effets d'un phénomène El Niño fort qui, dans la seule zone Pacifique, pourrait exposer jusqu'à 4,7 millions de personnes au risque de sécheresse.
Au cours des cinq prochaines années, cette initiative est censée mobiliser des fonds et de la connaissance ; créer et rendre opérationnels des partenariats à grande échelle, aider à coordonner des activités afin d'obtenir des résultats tangibles, catalyser la recherche et développer de nouveaux outils.
Le Secrétaire général a également participé lundi au lancement de l'Alliance internationale pour l'énergie solaire (International Solar Alliance) par les gouvernements indien et français. En présence du Premier ministre indien Narendra Modi, M. Ban a affirmé que cette Alliance « permettra aux pays en développement riches en énergie solaire d'utiliser de manière optimale cette ressource naturelle abondante et gratuite ».
Il a souligné qu'il comptait sur les pays développés pour constituer des partenariats avec l'Alliance en fournissant un soutien technologique, du savoir-faire et des ressources financières.
Par ailleurs, l'ouverture de la COP21 a été l'occasion de plusieurs autres annonces, notamment l'engagement de 11 pays donateurs à verser près de 250 millions de dollars au Fonds de soutien aux pays les moins développés (LDCF).
Un Communiqué sur une réforme des subventions aux carburants fossiles (Fossil Fuel Subsidy Reform Communiqué) a été présenté à Christiana Figueres, Secrétaire exécutive de la Convention-cadre de l'ONU sur les changements climatiques (UNFCCC), par le Premier ministre néo-zélandais John Key.
Ce Communiqué appelle la communauté internationale à accroître ses efforts pour éliminer les subventions insidieuses aux carburants fossiles en favorisant la transparence des politiques énergétiques, des réformes ambitieuses et un soutien ciblé aux plus pauvres.
En outre, la Banque mondiale a annoncé qu'elle s'efforçait, avec quatre pays européens—l'Allemagne, la Norvège, la Suède et la Suisse—de mettre sur pied une initiative dotée de 500 millions de dollars afin de trouver les moyens de créer des incitations à effectuer d'importantes réductions des émissions de gaz à effet de serre dans les pays en développement pour combattre les changements climatiques.
30 novembre 2015 – A l'ouverture lundi à Paris de la Conférence des Nations Unies sur le climat (COP21), des dizaines d'annonces ont été faites par des gouvernements et des dirigeants des secteurs public et privé, visant à combattre les changements climatiques et construire un avenir durable.
Une nouvelle initiative pour renforcer la résilience face aux changements climatiques dans les pays les plus vulnérables a ainsi été présentée par le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, et 13 agences onusiennes.
« Trois catastrophes humanitaires sur quatre sont maintenant liées au climat », a déclaré M. Ban aux délégués lors d'une réunion de haut niveau sur la résilience face au climat organisée dans le cadre de la COP21.
« Les pertes économiques ont augmenté de plus de 50% au cours de la décennie écoulée. Les écosystèmes, ainsi que les approvisionnements en eau et en nourriture, sont de plus en plus sous pression. Les plus touchés sont les pauvres et les personnes vulnérables – notamment les petits agriculteurs, les communautés de pêcheurs et les peuples autochtones », a souligné le chef de l'ONU.
Selon l'ONU, la nouvelle initiative—appelée Prévoir, Amortir, Remodeler (Anticipate, Absorb, Reshape)—renforcera les capacités des pays à prévoir les dangers, amortir les chocs et remodeler le développement afin de réduire les risques liés au climat.
Elle est censée aider à faire face aux besoins de près de 634 millions de personnes, soit un dixième de la population mondiale, qui vivent dans des zones côtières à risques situées quelques mètres au-dessus du niveau de la mer, ainsi que de celles qui vivent dans des zones exposées aux risques de sécheresse ou d'inondations. Le monde subit actuellement les effets d'un phénomène El Niño fort qui, dans la seule zone Pacifique, pourrait exposer jusqu'à 4,7 millions de personnes au risque de sécheresse.
Au cours des cinq prochaines années, cette initiative est censée mobiliser des fonds et de la connaissance ; créer et rendre opérationnels des partenariats à grande échelle, aider à coordonner des activités afin d'obtenir des résultats tangibles, catalyser la recherche et développer de nouveaux outils.
Le Secrétaire général a également participé lundi au lancement de l'Alliance internationale pour l'énergie solaire (International Solar Alliance) par les gouvernements indien et français. En présence du Premier ministre indien Narendra Modi, M. Ban a affirmé que cette Alliance « permettra aux pays en développement riches en énergie solaire d'utiliser de manière optimale cette ressource naturelle abondante et gratuite ».
Il a souligné qu'il comptait sur les pays développés pour constituer des partenariats avec l'Alliance en fournissant un soutien technologique, du savoir-faire et des ressources financières.
Par ailleurs, l'ouverture de la COP21 a été l'occasion de plusieurs autres annonces, notamment l'engagement de 11 pays donateurs à verser près de 250 millions de dollars au Fonds de soutien aux pays les moins développés (LDCF).
Un Communiqué sur une réforme des subventions aux carburants fossiles (Fossil Fuel Subsidy Reform Communiqué) a été présenté à Christiana Figueres, Secrétaire exécutive de la Convention-cadre de l'ONU sur les changements climatiques (UNFCCC), par le Premier ministre néo-zélandais John Key.
Ce Communiqué appelle la communauté internationale à accroître ses efforts pour éliminer les subventions insidieuses aux carburants fossiles en favorisant la transparence des politiques énergétiques, des réformes ambitieuses et un soutien ciblé aux plus pauvres.
En outre, la Banque mondiale a annoncé qu'elle s'efforçait, avec quatre pays européens—l'Allemagne, la Norvège, la Suède et la Suisse—de mettre sur pied une initiative dotée de 500 millions de dollars afin de trouver les moyens de créer des incitations à effectuer d'importantes réductions des émissions de gaz à effet de serre dans les pays en développement pour combattre les changements climatiques.
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