La FAO annonce une initiative pour aider les petits producteurs forestiers et agricoles
La FAO annonce une initiative pour aider les petits producteurs forestiers et agricoles
31 août 2015 – L'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a annoncé lundi avoir signé un accord de collaboration avec l'organisation suédoise We Effect afin de venir en aide aux petits producteurs forestiers et agricoles de huit pays en développement.
« La FAO et l'organisme suédois de coopération pour le développement We Effect ont signé un accord de collaboration visant à renforcer les organisations de petits producteurs forestiers et agricoles dans les pays en développement en leur fournissant un accès à la terre et aux marchés et en améliorant les moyens d'existence de leurs membres », a déclaré l'agence dans un communiqué de presse.
L'accord de partenariat, a-t-elle précisé, portera initialement sur les huit pays suivants pour une période de trois ans : Bolivie, Guatemala, Kenya, Malawi, Myanmar, Nicaragua, Viet Nam et Zambie.
Selon la FAO, le secteur forestier emploie plus de 50 millions de personnes, souvent fédérées au sein de groupements communautaires ou d'associations de producteurs. Au même titre que d'autres agriculteurs familiaux, ils se heurtent cependant à de multiples obstacles, notamment la faiblesse des droits fonciers et le manque de capacités qui leur permettraient de tirer pleinement parti de leurs activités.
« Les coopératives et les organisations de producteurs ouvrent la voie pour libérer le monde de la faim. Elles facilitent l'accès des ruraux aux marchés et aux services, aux ressources, à l'information et à la communication ; offrent des emplois dignes et des solutions inclusives aux inégalités sociales et entre hommes et femmes, dans l'agriculture comme dans la foresterie », a déclaré le Directeur général de la FAO, José Graziano da Silva, ajoutant que le nouveau partenariat s'attachera à résoudre leurs problèmes.
Il permettra notamment à des centaines de milliers d'agriculteurs d'accroître leurs revenus, de nouer des liens avec les décideurs et d'avoir de meilleures occasions d'améliorer leurs conditions de vie, a souligné de son côté la Responsable de We Effect, Anneli Rogeman.
L'accord entre la FAO et We Effect a pour vocation de renforcer les organisations rurales et les institutions et de faciliter l'émancipation des populations rurales pauvres – en particulier des femmes – en aidant les institutions publiques des pays ciblés à formuler et à mettre en application des politiques adéquates, a-t-elle précisé.
Les deux objectifs principaux du nouveau partenariat consisteront à aider les organisations de producteurs à renforcer leurs structures de gouvernance interne et à développer leur capacité à défendre leurs droits au niveau de la communauté et dans l'arène politique, a ajouté la FAO.
L'initiative veillera aussi à renforcer les compétences managériales et entrepreneuriales, ainsi qu'à faciliter l'accès aux services financiers.
« Les agriculteurs familiaux et leurs associations de producteurs ont un rôle central à jouer dans la revitalisation des économies rurales. Si elles sont bien organisées, elles peuvent faire entendre leur voix et contribuer directement au débat de politique et au processus décisionnel », a affirmé M. José Graziano da Silva.
31 août 2015 – L'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a annoncé lundi avoir signé un accord de collaboration avec l'organisation suédoise We Effect afin de venir en aide aux petits producteurs forestiers et agricoles de huit pays en développement.
« La FAO et l'organisme suédois de coopération pour le développement We Effect ont signé un accord de collaboration visant à renforcer les organisations de petits producteurs forestiers et agricoles dans les pays en développement en leur fournissant un accès à la terre et aux marchés et en améliorant les moyens d'existence de leurs membres », a déclaré l'agence dans un communiqué de presse.
L'accord de partenariat, a-t-elle précisé, portera initialement sur les huit pays suivants pour une période de trois ans : Bolivie, Guatemala, Kenya, Malawi, Myanmar, Nicaragua, Viet Nam et Zambie.
Selon la FAO, le secteur forestier emploie plus de 50 millions de personnes, souvent fédérées au sein de groupements communautaires ou d'associations de producteurs. Au même titre que d'autres agriculteurs familiaux, ils se heurtent cependant à de multiples obstacles, notamment la faiblesse des droits fonciers et le manque de capacités qui leur permettraient de tirer pleinement parti de leurs activités.
« Les coopératives et les organisations de producteurs ouvrent la voie pour libérer le monde de la faim. Elles facilitent l'accès des ruraux aux marchés et aux services, aux ressources, à l'information et à la communication ; offrent des emplois dignes et des solutions inclusives aux inégalités sociales et entre hommes et femmes, dans l'agriculture comme dans la foresterie », a déclaré le Directeur général de la FAO, José Graziano da Silva, ajoutant que le nouveau partenariat s'attachera à résoudre leurs problèmes.
Il permettra notamment à des centaines de milliers d'agriculteurs d'accroître leurs revenus, de nouer des liens avec les décideurs et d'avoir de meilleures occasions d'améliorer leurs conditions de vie, a souligné de son côté la Responsable de We Effect, Anneli Rogeman.
L'accord entre la FAO et We Effect a pour vocation de renforcer les organisations rurales et les institutions et de faciliter l'émancipation des populations rurales pauvres – en particulier des femmes – en aidant les institutions publiques des pays ciblés à formuler et à mettre en application des politiques adéquates, a-t-elle précisé.
Les deux objectifs principaux du nouveau partenariat consisteront à aider les organisations de producteurs à renforcer leurs structures de gouvernance interne et à développer leur capacité à défendre leurs droits au niveau de la communauté et dans l'arène politique, a ajouté la FAO.
L'initiative veillera aussi à renforcer les compétences managériales et entrepreneuriales, ainsi qu'à faciliter l'accès aux services financiers.
« Les agriculteurs familiaux et leurs associations de producteurs ont un rôle central à jouer dans la revitalisation des économies rurales. Si elles sont bien organisées, elles peuvent faire entendre leur voix et contribuer directement au débat de politique et au processus décisionnel », a affirmé M. José Graziano da Silva.
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