A Toronto, Ban appelle à redoubler d'efforts pour améliorer la santé des mères et des enfants
A Toronto, Ban appelle à redoubler d'efforts pour améliorer la santé des mères et des enfants
30 mai 2014 – A l'occasion d'un Sommet sur la santé maternelle et infantile à Toronto, au Canada, le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, s'est félicité vendredi des progrès réalisés dans ce domaine et a appelé à redoubler d'efforts pour éviter que certains pays ne perdent les gains réalisés.
« Il y a une remarquable amélioration de la santé des femmes et des enfants à travers le monde », a dit M. Ban dans un discours devant les participants de ce sommet, rappelant qu'il avait lancé en 2010 le programme « Chaque femme, chaque enfant ».
« Le monde réduit actuellement le nombre de décès d'enfants âgés de moins de cinq ans plus rapidement que jamais au cours des deux dernières décennies. Cela veut dire que 14.000 enfants de moins meurent chaque jour. Cela signifie que les décès maternels ont été réduits de près de moitié depuis 1990 », a-t-il ajouté. « Nous devrions être très fiers de ces réalisations. Pourtant, nous avons encore beaucoup à faire ».
« Malgré tous les progrès réalisés, chaque année, 289.000 femmes meurent encore en donnant la vie et environ 18.000 enfants meurent chaque jour, la plupart de causes évitables. En particulier, on estime qu'il y a 5,5 millions de décès de nouveaux nés et d'enfants mort-nés chaque année. Nous devons redoubler nos efforts pour accélérer les progrès et nous assurer qu'aucun pays ne perde les gains réalisés. Cela est particulièrement vrai lorsqu'il y a un conflit ou une catastrophe humanitaire », a encore dit le Secrétaire général.
Selon lui, le succès en matière de santé maternelle et infantile dépend de cinq facteurs : un leadership fort au plus haut niveau ; l'engagement des partenaires au niveau des pays ; un financement prévisible ; la responsabilisation en matière de ressources et de résultats ; et l'innovation.
Dans une note plus personnelle, le Secrétaire général s'est souvenu qu'il était l'aîné de sa famille, mais qu'en fait il aurait dû être le troisième. Il avait une sœur et un frère aînés qu'il n'a jamais connus.
« Quand j'étais enfant, je me rappelle qu'on considérait comme 'normal' de voir les femmes et les enfants mourir dans mon village. Les gens acceptaient cela comme un fait de la vie. Notre nourriture n'était pas toujours suffisante. Les femmes craignaient d'accoucher. Ce qui aurait dû être le jour le plus joyeux était souvent le plus terrifiant ou le plus triste », s'est-il souvenu.
« Aujourd'hui, trop de gens vivent encore cette réalité à travers le monde. Nous ne pouvons pas accepter qu'il soit 'normal' de perdre une femme, un enfant où que ce soit », a-t-il ajouté.
En marge du Sommet, le Secrétaire général a eu des rencontres bilatérales avec le Premier ministre du Canada, Stephen Harper, et le Président de Tanzanie, Jakaya Kikwete.
30 mai 2014 – A l'occasion d'un Sommet sur la santé maternelle et infantile à Toronto, au Canada, le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, s'est félicité vendredi des progrès réalisés dans ce domaine et a appelé à redoubler d'efforts pour éviter que certains pays ne perdent les gains réalisés.
« Il y a une remarquable amélioration de la santé des femmes et des enfants à travers le monde », a dit M. Ban dans un discours devant les participants de ce sommet, rappelant qu'il avait lancé en 2010 le programme « Chaque femme, chaque enfant ».
« Le monde réduit actuellement le nombre de décès d'enfants âgés de moins de cinq ans plus rapidement que jamais au cours des deux dernières décennies. Cela veut dire que 14.000 enfants de moins meurent chaque jour. Cela signifie que les décès maternels ont été réduits de près de moitié depuis 1990 », a-t-il ajouté. « Nous devrions être très fiers de ces réalisations. Pourtant, nous avons encore beaucoup à faire ».
« Malgré tous les progrès réalisés, chaque année, 289.000 femmes meurent encore en donnant la vie et environ 18.000 enfants meurent chaque jour, la plupart de causes évitables. En particulier, on estime qu'il y a 5,5 millions de décès de nouveaux nés et d'enfants mort-nés chaque année. Nous devons redoubler nos efforts pour accélérer les progrès et nous assurer qu'aucun pays ne perde les gains réalisés. Cela est particulièrement vrai lorsqu'il y a un conflit ou une catastrophe humanitaire », a encore dit le Secrétaire général.
Selon lui, le succès en matière de santé maternelle et infantile dépend de cinq facteurs : un leadership fort au plus haut niveau ; l'engagement des partenaires au niveau des pays ; un financement prévisible ; la responsabilisation en matière de ressources et de résultats ; et l'innovation.
Dans une note plus personnelle, le Secrétaire général s'est souvenu qu'il était l'aîné de sa famille, mais qu'en fait il aurait dû être le troisième. Il avait une sœur et un frère aînés qu'il n'a jamais connus.
« Quand j'étais enfant, je me rappelle qu'on considérait comme 'normal' de voir les femmes et les enfants mourir dans mon village. Les gens acceptaient cela comme un fait de la vie. Notre nourriture n'était pas toujours suffisante. Les femmes craignaient d'accoucher. Ce qui aurait dû être le jour le plus joyeux était souvent le plus terrifiant ou le plus triste », s'est-il souvenu.
« Aujourd'hui, trop de gens vivent encore cette réalité à travers le monde. Nous ne pouvons pas accepter qu'il soit 'normal' de perdre une femme, un enfant où que ce soit », a-t-il ajouté.
En marge du Sommet, le Secrétaire général a eu des rencontres bilatérales avec le Premier ministre du Canada, Stephen Harper, et le Président de Tanzanie, Jakaya Kikwete.
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