Centrafrique : le HCR appelle à protéger les civils après l'attaque meurtrière contre une église
Centrafrique : le HCR appelle à protéger les civils après l'attaque meurtrière contre une église
30 mai 2014 – Après l'attaque meurtrière contre l'église Notre-Dame de Fatima mercredi à Bangui, l'une des pires attaques menées contre un lieu sûr en République centrafricaine, le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a appelé une nouvelle fois les parties en conflit à protéger les civils.
Au moins 17 personnes ont été tuées et 27 autres sont portées disparues après que des hommes armés ont lancé des grenades et ouvert le feu dans le complexe de Notre-Dame de Fatima, selon le HCR.
« Parmi les personnes décédées, on compte également le prêtre de cette paroisse, ainsi que deux enfants et deux adultes ayant succombé à leurs blessures jeudi. Les civils portés disparus auraient été kidnappés par les assaillants qui les ont emmenés vers une destination inconnue », a expliqué une porte-parole du HCR, Fatoumata Lejeune-Kaba, lors d'une conférence de presse à Genève.
« Le HCR condamne fermement cette attaque contre des civils innocents. Nous appelons toutes les parties au conflit à protéger les civils, conformément à leurs obligations en vertu du droit international. Nous appelons également toutes les parties au conflit à permettre l'acheminement de l'assistance humanitaire essentielle et un libre accès aux personnes ayant besoin de protection et d'aide », a-t-elle ajouté.
Au moment de l'attaque, la paroisse Notre-Dame de Fatima accueillait 9.000 déplacés internes, y compris 2.050 qui y étaient arrivées il y a seulement une semaine pour échapper à l'insécurité croissante dans les quartiers voisins. D'autres y résidaient depuis décembre 2013.
L'église est désormais vide. Les anciens résidents ont rejoint des quartiers voisins ou sont partis vers le sud dans les 10 sites de la capitale et de la région voisine de Bimbo.
« Jusqu'à récemment, les églises, les monastères et les mosquées étaient des lieux sûr pour les déplacés à travers la République centrafricaine. A Bangui, 32 sites de déplacés sur un total de 43 sont localisés dans des lieux de culte », a souligné la porte-parole du HCR.
Selon le HCR, la sécurité dans la capitale centrafricaine s'est gravement détériorée depuis le week-end dernier. D'autres parties du pays ont également été le théâtre de violences ces 10 derniers jours.
30 mai 2014 – Après l'attaque meurtrière contre l'église Notre-Dame de Fatima mercredi à Bangui, l'une des pires attaques menées contre un lieu sûr en République centrafricaine, le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a appelé une nouvelle fois les parties en conflit à protéger les civils.
Au moins 17 personnes ont été tuées et 27 autres sont portées disparues après que des hommes armés ont lancé des grenades et ouvert le feu dans le complexe de Notre-Dame de Fatima, selon le HCR.
« Parmi les personnes décédées, on compte également le prêtre de cette paroisse, ainsi que deux enfants et deux adultes ayant succombé à leurs blessures jeudi. Les civils portés disparus auraient été kidnappés par les assaillants qui les ont emmenés vers une destination inconnue », a expliqué une porte-parole du HCR, Fatoumata Lejeune-Kaba, lors d'une conférence de presse à Genève.
« Le HCR condamne fermement cette attaque contre des civils innocents. Nous appelons toutes les parties au conflit à protéger les civils, conformément à leurs obligations en vertu du droit international. Nous appelons également toutes les parties au conflit à permettre l'acheminement de l'assistance humanitaire essentielle et un libre accès aux personnes ayant besoin de protection et d'aide », a-t-elle ajouté.
Au moment de l'attaque, la paroisse Notre-Dame de Fatima accueillait 9.000 déplacés internes, y compris 2.050 qui y étaient arrivées il y a seulement une semaine pour échapper à l'insécurité croissante dans les quartiers voisins. D'autres y résidaient depuis décembre 2013.
L'église est désormais vide. Les anciens résidents ont rejoint des quartiers voisins ou sont partis vers le sud dans les 10 sites de la capitale et de la région voisine de Bimbo.
« Jusqu'à récemment, les églises, les monastères et les mosquées étaient des lieux sûr pour les déplacés à travers la République centrafricaine. A Bangui, 32 sites de déplacés sur un total de 43 sont localisés dans des lieux de culte », a souligné la porte-parole du HCR.
Selon le HCR, la sécurité dans la capitale centrafricaine s'est gravement détériorée depuis le week-end dernier. D'autres parties du pays ont également été le théâtre de violences ces 10 derniers jours.
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